Ces exercices, suggérés pour la première fois par A.M. Kegel en 1952, permettent d'augmenter l'intensité de l'orgasme en augmentant la force des muscles pelviens. Pour avoir un effet, cependant, ces exercices devront être poursuivis pendant environ six semaines. Les résultats deviendront notables au bout d'un mois environ. Ils deviendront peu à peu automatiques et n'exigeront bientôt presque plus d'effort.
Il faut d'abord que tu apprennes à bien percevoir ces muscles pelviens. Les muscles du plancher pelvien sont les muscles que tu contractes lorsque tu veux arrêter d'uriner.
L'exercice en lui-même est très simple. Commence tout d'abord par contracter et relâcher ces muscles une quinzaine de fois, en série, deux fois par jour. Au début, il se peut que tu contractes aussi les muscles de ton ventre ou de tes cuisses. Il te faudra sans doute quelques jours de pratique pour parvenir à acquérir la coordination nécessaire pour réussir à contracter tes muscles pelviens de façon isolée.
Lorsque tu réussiras à ne contracter que ces muscles, tu verras que c'est un exercice très discret, que tu pourras faire n'importe où, dans l'autobus, dans le métro, en attendant aux feux rouges, en classe, en réunion, en écoutant la télé...
Fais cet exercice tous les jours, en augmentant graduellement le nombre de contractions, jusqu'à ce que tu réussisses à faire une série de 70 sans arrêt.
J'insiste cependant sur le mot graduellement : avoir des courbatures musculaires aux bras, ce n'est pas tellement ennuyeux ; mais aux muscles pelviens, c'est très inconfortable ! (Même si ce n'est pas dangereux.)
À partir du moment où tu peux en faire des séries de 70 deux fois par jour sans difficulté, il est temps de changer d'exercice. Maintenant, au lieu de relâcher aussitôt la contraction, maintiens-la environ 2 secondes, relâche puis recommence. Fais ces nouvelles séries deux fois par jour en commençant par une quinzaine par série et en augmentant graduellement à 30.
Histoire de développer ton habileté et ta coordination, passe ensuite à la dernière étape : faire des séries « à motifs ». Par exemple, en alternant un long un court, ou encore long, long, court, long court, court… pour un total d'environ 70 contractions en tout...
Peu à peu, en prenant de la force, tes muscles pelviens te permettront de moduler la montée de ton orgasme selon ton souhait, d'augmenter la distance de ton éjaculation, et même d'amplifier l'intensité de ta jouissance... Certains hommes sont parvenus à un contrôle impressionnant, réussissant même à déplacer leur pénis de quelques millimètres d'avant en arrière et sur le côté !
Avec beaucoup d'exercice, il y a moyen d'arriver à jouir sans éjaculer. Il suffit de contracter au maximum les muscles pelviens au moment où on sent le plaisir monter, tout en continuant le mouvement masturbatoire. Au début, soit qu'on éjacule quand même, soit qu'on n'atteint pas l'orgasme. Mais avec le temps, il est possible d'arriver à de réels orgasmes sans lâcher une seule goutte de sperme, et ce malgré une impression d'éjaculation parfois très nette.
Les avantages ? 1- la possibilité de se branler presque toujours et en tout lieu ; 2- pas de taches incongrues dans les situations inconfortables ; 3- pas de nettoyage ultérieur ; 4- peu ou pas de période réfractaire : on peut recommencer beaucoup plus souvent ; 5- un meilleur contrôle de son orgasme, ce qui peut être fort utile pour les éjaculateurs précoces : tout le bénéfice en tout cas pour le plaisir de ces dames !
L'inconvénient ? Ça ne marche pas dans 100 % des cas (lorsqu'on est trop excité par exemple), ce qui peut entraîner des éjaculations fort intempestives (heureusement, parfois il ne s'agit que d'une malheureuse goutte).
En bref, une technique magique à la portée du plus grand nombre, et dont l'apprentissage remplira agréablement les longues soirées d'hiver ! Une fois au point, cette technique vous fera découvrir les ressources insoupçonnées de votre corps...
Au début, fais comme d'habitude : masturbe-toi à ta façon, à ton endroit favori. Juste au moment d'atteindre le point de non-retour, cependant, arrête de te caresser. Mets tes mains de chaque côté de ton corps ou derrière ta tête s'il le faut, mais ne te touche plus ! Laisse ton niveau d'excitation s'abaisser, le temps de récupérer ton souffle et que ta queue perde un peu de sa fermeté, puis recommence tes caresses. De nouveau, juste avant que tu sois sur le point de venir, arrête-toi. Imagine : si tu fais ceci quatre ou cinq fois, ça signifie que tu auras eu 4 ou 5 orgasmes pour le prix d'une seule jutée ! Quel excellent retour sur l'investissement !
Le surf
Au début, fais comme d'habitude : masturbe-toi à ta façon, à ton endroit favori. Au moment d'atteindre le point de non-retour, cependant, diminue l'intensité de tes mouvements et la surface caressée. Par exemple, en utilisant seulement les premières phalanges de l'index et du pouce, continue à caresser ta bite érigée avec lenteur et délicatesse. En expérimentant, tu pourras découvrir l'intensité de la caresse qu'il faudra te donner pour surfer de longues minutes sur la crête de l'orgasme sans perdre l'équilibre !
La paralysie
Allonge-toi confortablement sur le dos. Frotte ta bite aussi lentement et doucement que possible, sans contracter un seul muscle de ton corps (à l'exception du biceps et du triceps de la main baladeuse, bien sûr !). Continue, sans arrêter, mais prend toujours ton temps. Ça requiert beaucoup de contrôle de soi pour réussir cette technique parce que le temps nécessaire pour atteindre l'orgasme est au moins multiplié par dix ! En fait, c'est comme si tu visionnais un film de toi en train de te masturber, mais au ralenti : chaque étape sera plus longue, y compris la période de la jouissance. Ce qui fait la beauté de cette méthode, c'est que tu pourras te maintenir en état de jouissance plus longtemps. En raison de sa durée, l'orgasme sera beaucoup plus intense qu'à l'habitude.
L'ultime contrôle
Caresse ton sexe tout doucement, comme tu préfères, mais oublie-le. Concentre-toi plutôt sur les muscles de ton corps, et porte une attention toute particulière à la moindre petite fibre qui pourrait se contracter sous l'effet du plaisir (que ce soit dans tes bras, dans tes jambes, dans ta musculature respiratoire, dans ton ventre et bien sûr au niveau des muscles périnéaux). Dès que tu sens un muscle se contracter, relâche-le. Ainsi, malgré la montée de l'orgasme, ton corps demeurera remarquablement détendu. Oublie la dureté de ton pénis ! Fais abstraction du plaisir ! Pense seulement à tes muscles et prends le temps de respirer calmement. Malgré le fait que tu essaies de maintenir ta pensée centrée sur ta détente musculaire, ce sera de plus en plus difficile avec le temps, j'en conviens : l'orgasme viendra défoncer les dernières portes qui te permettaient de maintenir ta concentration, et tu seras submergé par un raz-de-marée d'une puissance impressionnante. Si tu as une bonne maîtrise de tes émotions, essaie quand même de maintenir ta détente musculaire malgré le fait que tu te sentes sur le point « d'exploser ». Attention : lorsque le plaisir aura raison de toi, un cri de jouissance particulièrement fort risque de réveiller toute la maisonnée ! (P.S. : prépare à l'avance un linge pour nettoyer le plafond ! ;-) )
La branlette pression
En utilisant seulement le pouce, l'index et le majeur sur le gland, on peut réguler la montée de la jouissance très facilement. On peut tenir comme cela très longtemps.
L'escargot
En partant de la base de ton pénis, laisse ta main préférée remonter presque imperceptiblement le long de ton pénis en laissant tes doigts découvrir chacune des cellules de ton pieu. Lorsque tu auras enfin atteint ton gland, portes-y une attention toute particulière. Prends le temps de palper doucement la texture de la peau qui le recouvre. Prends le temps d'explorer la topographie de ton volcan. Prends le temps de découvrir l'effet de chaque mouvement de tes doigts sur ton plaisir. Prospecte, sonde, touche à ton gland jusqu'à soupirer de bonheur... Laisse venir ton plaisir. Mais malgré le désir qui te submerge, ne te laisse pas emporter : en tout temps, ta main doit continuer de se déplacer avec lenteur et volupté. Lorsque tu te sentiras sur le point d'être trop excité, fais une petite pause. Dépose trois ou quatre gouttes de ton lubrifiant favori sur ton gland. Puis, en utilisant le bout de tes doigts, recommence le mouvement inverse. Cette fois, redescends le long de ta pine en prenant soin de pétrir chaque millimètre carré de ta hampe, comme si tu cherchais à y faire pénétrer le lubrifiant. Ces trois ou quatre gouttes suffiront pour parcourir ton sexe en entier. Si tu en manques, remonte un peu pour aller chercher le lubrifiant que tu as laissé derrière, puis recommences ta descente. Mais il ne saurait être question de t'arrêter à la base de ton pieu ! Continue entre tes testicules et pendant que tu y es, pourquoi ne pas les pétrir tout doucement elles aussi ? Recommence ensuite l'escalade de ta bite lorsque le cœur te le dira !
Recommence ce manège entre cinq et sept fois, en rajoutant trois ou quatre gouttes de lubrifiant avant chaque descente. Au sommet de la septième remontée, ou lorsque tu ne pourras plus te contenir, attarde-toi à ton gland. À ce moment, continue à le polir sans arrêt, mais toujours avec lenteur. Laisse venir l'extase. Après six ou sept quasi-jouissances, ce dernier orgasme sera puissant, long, extrêmement juteux et, surtout, surtout : il saura te combler !
Pour réussir l'escargot, tu dois prendre tout ton temps et avoir au moins trois à quatre heures de temps libre devant toi sans être dérangé. Comme tel, l'escargot ne prendra pas tout ce temps. Mais après un tel orgasme, tu voudras certainement somnoler quelques instants ! Un escargot réussi prend entre une heure et une heure trente. Cela peut paraître long, mais ceux qui l'ont fait sont prêts à recommencer n'importe quand ! Pourquoi faire du yoga quand on peut faire l'escargot ?
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